L’originalité du projet est d’approfondir les techniques géodésiques terrestres pour étudier la dynamique interne et externe de la Terre et les étendre à l’étude d’autres objets du système solaire tels que la Lune ou Mars. Les grands axes de ce projet s’oriente autour de l’étude des structures internes des planètes et des systèmes planétaires par des moyens spatiaux via :
- le développement d’outils d’orbitographie et de mécanique céleste (INPOP, GINS) et l’analyse des données spatiales et LLR pour l’étude des structures internes des planètes et des systèmes planétaires avec notamment l’étude de la structure interne de la Lune au travers des données de suivi laser lune obtenues notamment par le pôle Observatoire Astronomique et des missions GRAIL et LRO, en collaboration avec le DLR et l’équipe TOP du laboratoire LAGRANGE ;
- la sismologie des atmosphères planétaires dans le but d’étudier les couplages entre l’activité sismique de la planète et son atmosphère avec des applications à Mars, Vénus et les planètes géantes (Jupiter), en collaboration avec l’équipe TOP du laboratoire LAGRANGE ;
- l’étude des déformations en surface (sur Terre avec INSAR, GPS, Sentinel mais aussi sur Mars avec INSIGHT) et des variations du champ de gravité terrestre (mission GRACE, mesures absolues et relatives au sol de la pesanteur) pour caractériser les processus profonds ou superficiels qui en sont à l’origine.
C’est aussi dans ce cadre que le travail d’amélioration des systèmes de référence terrestres s’effectue. Il s’oriente notamment autour d’études sur les effets de charges sur le site de Calern via la combinaison d’observations multi-techniques (SLR, GPS, DORIS, mesures gravimétriques, inclinométrie).
Principales Collaborations : EOST (Université de Strasbourg), CNES, IGN, NASA, ILRS, IA, DLR
Figure 1 : Anomalie de hauteur d'eau (mm) et TECU (Rolland et al. , AGU 2016)
Figure 2 : Imagerie INSAR du plateau de Calern (Cavalié 2016)
Figure 3 : Variation de la composante z de la station de Calern avec le temps déduites des données GPS et INSAR (Mémin et al. 2016)