L'un des objectifs de la communauté scientifique est de détecter et étudier un plus grand nombre de fusions d'astres compacts. Le travail de Cosmin Stachie pour sa thèse, s’inscrit dans ce cadre, en développant des méthodes et outils originaux pour identifier d'autres messagers - lumières de différentes longueurs d'onde - émis par les sources détectées en ondes gravitationnelles.

La thèse porte d'abord sur les sursauts gamma que le détecteur spécialisé (GBM) du satellite Fermi aurait pu ne pas détecter, à cause d'un flux gamma faible, passant inaperçu dans le bruit de fond créé par l'ensemble du ciel gamma. Pour ce faire il utilise les signaux d'ondes gravitationnelles qui seraient émis en coincidence.

Tandis que les émissions de rayonnement gamma et d'ondes gravitationnelles devraient être quasi-simultanées, la lumière rémanente de la kilonova, qui est postérieure à la fusion, peut être visible plusieurs jours. Les localisations fournies par les détecteurs d'ondes graviationnelles étant parfois imprécises, il s'agit d'aider les télescopes terrestres de part le monde à localiser l'étoile. Ceci, Cosmin Stachie le réalise grâce au flux lumineux particulier de la kilonova, qu'il parvient aussi à simuler à partir des profils des signaux gravitationnels reçus par Virgo et LIGO.

 

Soutenance de Thèse, lundi 30 septembre 9h00, dans la Nef de l'Observatoire de la Côte d'Azur.

Un lien zoom sera fournit ultérieurement.

 

Contacts : <scosmin@oca.eu>

G. Bogaert, Comm. Artemis, Bogaert@oca.eu

Directeur de thèse : nchristensen@oca.eu