Aux premières lueurs de 2025, le European Extremely Large Telescope (ELT) sera le plus grand télescope terrestre dans les longueurs d'onde visibles et infrarouges. Les cas scientifiques phares soutenant la proposition de construction de l'ELT ont été la détection de signatures de vie dans des exoplanètes semblables à la Terre et la détection directe de l’accélération de l'expansion cosmique. Ce n'est pas une coïncidence si les deux cas scientifiques nécessitent des observations avec un spectrographe à haute résolution.
L’Université Côte d’Azur, l’Observatoire de la Côte d’Azur en collaboration avec le Laboratoire Énergies & Mécanique Théorique et Appliquée, l’Institut Jean Lamour de l’Université de Lorraine et le CNRS, ont réalisé une étude sur l'endommagement thermomécanique des surfaces des astéroïdes publiée le 1er décembre 2020 dans Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.
En collaboration avec Davide Proment, UEA Norwich, Angleterre, et Alberto Villois, U. Bath, Angleterre, Giorgio Krstulovic, chargé de recherche CNRS à l’UMR Lagrange (CNRS-UCA-OCA), a mené une étude sur la reconnexion des vortex quantiques qui a fait la une du journal Physical Review Letters la semaine du 15 octobre 2020.
La mission OSIRIS-REx de la NASA a produit une quantité importante de nouvelles connaissances sur l’astéroïde Bennu et sur le matériau que la sonde récoltera dans moins d'une semaine, le 20 octobre 2020. Dans une collection dédiée de six articles publiés le 8 octobre 2020 dans les journaux Science et Science Advances, les scientifiques de la mission présentent de nouvelles découvertes sur le matériau de surface de Bennu, sur ses caractéristiques géologiques et sur son histoire dynamique. Les données obtenues les font aussi suspecter que les échantillons qui seront récoltés seront très différents des météorites que nous avons déjà sur Terre. Patrick Michel, Marco Delbo, Chrysa Avdellidou et Yun Zhang, chercheurs de l'UMR Lagrange (CNRS-UCA-OCA), sont co-auteurs de certains de ces articles.
Le relevé de l’instrument APOGEE, réalisée dans le cadre du SDSS-IV, est un relevé spectroscopique à haute résolution dont le but est d’analyser environ un demi-million d’étoiles de la Voie lactée et de couvrir toutes les composantes galactiques. En utilisant les dernières observations réalisées dans l’hémisphère sud (Las Campanas, Chili), APOGEE est capable de pénétrer dans les régions les plus obscures de notre galaxie : le centre galactique entouré de son disque stellaire nucléaire (NSD). Le NSD est une structure stellaire dense au centre de la Voie lactée qui cohabite avec l’amas d’étoiles nucléaire et le trou noir central super massif.
Pour la première fois des astronomes, dont Eric Lagadec du laboratoire Lagrange (CNRS-UCA-OCA), ont trouvé une explication aux formes fascinantes des nébuleuses planétaires. Cette découverte est basée sur l'ensemble d'observations le plus important et le plus détaillé à ce jour des vents stellaires autour d’étoiles géantes froides évoluées. L'équipe internationale constituée d'astronomes de 20 instituts de recherche a observé les vents stellaires d'un échantillon d'étoiles géantes rouges avec l'observatoire ALMA au Chili, le plus grand radiotélescope du monde en onde mm et sub-mm. Cette équipe était composée de trois instituts Français (l'Observatoire de Paris, l'Université de Bordeaux et l'Observatoire de la Côte d'Azur) et de l'Institut de radioastronomie millimétrique (IRAM), un institut international dont le siège est à Grenoble.
De nouveaux résultats de la sonde Juno suggèrent que de violents orages animent Jupiter et génèrent des grêlons d’ammoniaque qui jouent un rôle clé dans la dynamique atmosphérique de cette planète. Cette théorie, développée par l’équipe Juno à partir de données du radiomètre microondes de la sonde, est décrite dans deux publications dirigées par un chercheur du laboratoire Lagrange (CNRS/Observatoire de la Côte d’Azur/Université Côte d’Azur), avec le soutien du CNES. Elle lève le voile sur certains mystères de la météorologie de Jupiter et a des implications quant au fonctionnement de l’atmosphère des planètes gazeuses en général. Une série de trois articles publiés dans les revues Nature et JGR Planets présente ces résultats.
Au sommaire du numéro d'avril de la revue Astronomy & Astrophysics figurent deux articles en provenance de l'équipe ERC KERNEL hébergée au Llboratoire Lagrange (CNRS-UCA-OCA) par l'Observatoire de la Côte d'Azur. Le projet ERC KERNEL met au point et utilise des techniques d'interprétation des données croisant les approches de l'interférométrie optique et de l'imagerie haut contraste.
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